L’huile d’olive est essentiellement composée de bons acides gras ! Non seulement ils ne collent pas aux parois artérielles, mais ils font baisser le taux de cholestérol !
Le pourcentage de chacun de ces acides gras ne doit pas être confondu avec l’acidité d’une huile. Ce concept sert à mesurer le niveau qualitatif d’une huile et à déterminer sa catégorie. Une huile d’olive vierge extra doit avoir un taux d’acidité inférieur à 0,8% et l’huile vierge inférieur à 2%. Le taux d’acidité est essentiel car elle est un facteur prépondérant de qualité et de longévité du produit, et donc, de santé pour le consommateur. Une huile d’olive à fort taux d’acidité va se dégrader beaucoup plus vite.
Le taux d’acidité dépend principalement des conditions de récolte de l’olive et de la rapidité de trituration. L’acidité augmente avec l’altération du fruit (stockage trop long, contact avec le sol, fermentation et moisissure) ; c’est pour cela que l’extraction de l’huile doit être faite au plus prêt de la localisation des oliviers !
L’acidité n’a rien à voir avec l’ardence (sensation de piquant dans la gorge). L’ardence est un marqueur de qualité indéniable car elle est perceptible uniquement dans les huiles obtenues sans stockage excessif ni de sur-maturité des fruits.